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 Where the streets have no name • HAZEL

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AuteurMessage
Devan J. Grimwall

Devan J. Grimwall


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Where the streets have no name • HAZEL Vide
MessageSujet: Where the streets have no name • HAZEL   Where the streets have no name • HAZEL I_icon_minitimeDim 21 Mar - 18:12

Where the streets have no name • HAZEL 2qu7k14
Hazel&&Devan


    Il avait reconnu cette silhouette qui le suivait il y a encore quelques jours, là, assise en terrasse d’un café de la ville. Devan se donna une seconde pour réfléchir, à savoir s’il n’était pas préférable de faire demi tour. Mais cette Hazel semblait vouloir lui parler, de son pseudo article sûrement, voilà pourquoi elle lui avait laisser une centaine de message pour qu’il la rappelle. Ce qu’il avait fait, énerver de la ténacité de la jeune femme. Il pouvait d’ici distinguer une vieille chanson de U2, alors qu’ils étaient encore dans leurs bonnes années si vous voulez mon avis, sortir des enceintes de l’intérieur du café. Cette ouïe qu’il avait développé enfant ne l’avait pas quitté, bien qu’il se concentre maintenant bien plus sur le vue. Quelque secondes, une grande respiration, et il vint s’asseoir en face d’elle d’un air décidé.

    « Un quart d’heure, pas une seconde de plus. Et pour information, si je suis là aujourd’hui, c’est simplement parce que vous saturez mon répondeur. Je vous l’ai dit: je suis contre cet article. »

    I want to take shelter from the poison rain Where The Streets Have No Name. C’est pas tant qu’il était agressif, simplement catégorique. Elle voulait faire un sujet sur lui, et ce n’était pas contre elle qu’il avait un problème, mais contre le fait qu’on pense qu’il soit… spécial. Enfin redevenu une personne comme tout le monde, il n’avait pas envie encore une fois de sortir de la masse, pour être une nouvelle fois catalogué. Surtout que cette fois… personne ne serait là pour l’aider, en cas de problème. Mais il préféra chasser cette idée, tournant la tête vers la serveuse qui vint prendre sa commande. Apparemment, la jeune journaliste avait été servie, il ne restait donc que lui. Un café noir plus tard, il reporta son regard sur la blonde qui lui faisait face, s’ajustant sur son dossier.

    « Vous savez ? Je viens d’un petit village où les gens font sans arrêt des choses exceptionnelles, et on ne les suit pas vingt quatre heures sur vingt quatre pour écrire un papier sur eux. Si vous voulez un bon sujet… y’en a des milliers d’autres, croyez moi. »

    The cities a flood And our love turns to rust . Pourquoi le regardait elle ainsi ? Il avait comme cette gêne, à chaque fois qu’elle posait ses yeux sur lui. Comme si elle pouvait lire en lui, qu’elle savait certaines choses mais qu’elle n’irait pas jusqu’à les dires, même si ça pouvait faire pencher la balance en sa faveur. Elle avait cette part de mystère qui, sûrement, avait amenée Devan jusqu’ici. Ca aurait été n’importe qui d’autre, je pense qu’il n’aurait simplement pas répondu à ses messages, il ne lui aurait jamais donné rendez vous, il ne serait pas entrain de lui parler. Mais elle… elle avait cette singularité, lorsqu’elle s’adressait à lui. Quelque chose qu’il ne comprenait pas. Ou bien que son inconscient ne voulait pas qu’il comprenne.

    It's all I can do. La chanson prenait fin, et elle allait lui répondre, pourtant il resta figé sur l’image de son visage. Depuis qu’il avait recouvré la vue, il se concentrait, toujours, avec n’importe qui, pour retenir le plus de détails possible sur une personne. Une légère cicatrice en bas du menton, un grain de beauté, infime, prêt de l’œil, ce genre de petites choses qui n’ont pas tellement d’importance, mais qui font toute la différence. Les détails… qu’il se plaisait à voir.
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Hazel S. Whitaker

Hazel S. Whitaker


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Where the streets have no name • HAZEL Vide
MessageSujet: Re: Where the streets have no name • HAZEL   Where the streets have no name • HAZEL I_icon_minitimeDim 21 Mar - 18:36



    Hazel était arrivé à Washington depuis peu de temps, elle n'était pas venue à Washington pour rien, elle voulait le revoir, lui, Devan, celui qu'elle avait quitté quelques années auparavant avec une immense tristesse. Elle aurait pensé que leur retrouvailles seraient magiques, il aurait enfin pu la voir, et à vrai dire Hazel appréhendait ce moment, peu être qu'il serait déçu de voir à quoi celle qui avait été son amie pendant toutes ces années ressemblait. Elle lui avait donné rendez-vous après lui avoir laissé de nombreux messages au sujet de son pseudo-article, mais apparemment Devan n'avait pas l'air intéressé, elle s'était quand même rendu au lieu du rendez vous qu'elle avait fixé dans le dernier message qu'elle lui avait laissé. Assise seule à une table elle avait commandé un simple café et attendait, ou plutôt espérait que le jeune homme vienne au rendez-vous. Au fond d'elle se mêlaient excitation et stresse. Elle vit alors une silhouette qu'elle aurait reconnue entre mille, sa silhouette, il prit place à côté d'elle. Un sourire se dessina sur le visage de la demoiselle, à cet instant elle aurait aimé qu'il lui dise " Seven, j'arrive pas à y croire c'est vraiment toi ?". Mais non, rien de tout cela il se contenta juste de lui dire qu'il était contre cet article.
    « Un quart d'heure ? Et bien merci de m'accorder ces minutes. Et je saurais vous faire changer d'avis»
    Elle aurait voulu qu'il reconnaisse sa voix, cette voix qu'il qualifiait de voix mélodieuse qui l'avait guidée durant ces nombreuses années, mais il restais toujours sans réaction face à la jolie blonde.

    « C'est ce que vous dîtes, mais croyez moi vous vous trompez votre cas est tout simplement exceptionnel, mon mari m'avait parlé de vous, et il voulait faire un article sur vous mais malheureusement il n'a pas pu alors je le fais pour lui, s'il vous plait juste un article ensuite vous serez tranquille»
    Bien sur tout cela n'était pas vrai, son défunt mari ne voulait pas faire d'article sur lui, il n'était même pas journaliste. Elle ne savait pas si elle devait lui dire tout de suite qui elle était ou si elle devait entretenir le mystère, a vrai dire elle préférerait ne pas avoir à lui dire qui elle est, elle voudrait que Devan la reconnaisse. Il était encore plus beau que la dernière fois qu'elle l'avait vu, il avait l'air heureux, et Hazel eu du mal à réaliser que c'était bien lui, elle avait du mal à réaliser qu'il pouvait enfin voir à quoi elle ressemblait, car elle s'était résigné au fait que jamais Devan ne pourrait contempler son doux visage. Assise au fond de sa chaise un stylo en main elle attendait simplement une réponse du jeune homme.
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Where the streets have no name • HAZEL

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